Firefox va devenir votre navigateur préféré : Mozilla planche sur une fonction permettant de rejeter automatiquement les bannières RGPD.
L’enfer des bannières de consentement.
Depuis l’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) en 2018, les bannières de consentement aux cookies ont envahi nos écrans lors de la navigation web. Ces bannières apparaissent sur presque tous les sites web et demandent l’autorisation de collecter des données personnelles des utilisateurs, souvent sans expliquer clairement ce que cela implique pour leur vie privée.
Le but du RGPD est de protéger les données personnelles des utilisateurs en obligeant les sites web à demander leur consentement avant de collecter et d’utiliser leurs données. Mais cela créée une expérience utilisateur frustrante et en décourageant les visiteurs de consulter les sites web. Elles sont souvent mal conçues et perturbent l’expérience utilisateur en obstruant le contenu du site.
Un consentement libre ?
De nombreux utilisateurs ne comprennent pas exactement ce qu’ils acceptent lorsqu’ils cliquent sur « accepter ». Les descriptions sont souvent vagues et génériques, ce qui rend difficile la compréhension de ce que les utilisateurs autorisent exactement. Les bannières de consentement aux cookies sont souvent présentées sous forme de boîtes de dialogue « tout ou rien », ce qui signifie que les utilisateurs doivent accepter tous les cookies ou renoncer à l’accès au site. C’est particulièrement problématique pour les utilisateurs qui ont des préoccupations concernant la confidentialité de leurs données personnelles.
La solution avec Mozilla Firefox ?
C’est peut-être la fin de l’enfer, grâce à Firefox. Disponible d’abord en version nightly, destinée aux développeurs, la fonctionnalité de « Réduction des bannières de cookies » est en cours de tests. On la retrouve dans la section « Vie privée ».
Mise à disposition à titre expérimental, il faudra encore quelques semaines ou mois avant que cette fonctionnalité arrive dans la version stable. Mais c’est en tout cas une bonne nouvelle pour la protection de notre vie privée en ligne.